Ok. Ezequiel était nominé, c'est cool. J'en ai pas grand chose à battre pour tout vous dire, ce qui est plus grave est qu'il s'en soit physiquement pris à plusieurs candidats, des femmes en plus, comme si il n'était pas capable de s'attaquer à quelqu'un de sa taille. Quelque part, j'étais certain qu'il en était capable, ouais, en y repensant bien, mais du moment que ce n'était pas moi... Je jetais un coup d'oeil à Laoise qui me semblait trop fragile pour être violentée de la sorte puis à Anabel à qui j'adressais un clin d'oeil de soutien. Parce que ouais, les clin d'oeil, ça aide vachement, si si. « De toute façon, j'crois que ça sert à rien de lui en mettre pleins la tête, il comprendrait pas où est le mal dans son comportement. » enfin c'est ce qu'il me semblait, il n'avait pas l"air de se remettre en cause « J'crois même qu'il en aurait rien à foutre alors bon. » voyant que certaines personnes quittaient la pièce, moi, j'préférais rester assis, sait-on jamais. Qu'il me choppe dans un angle. Oh putain flippant... Non j'déconne.

Après trois plombes à attendre, Cupidon lâchait enfin sa nouvelle tant attendu. Je restais interdite, les sourcils relevés : non sérieusement, ils prenaient enfin des « sanctions » envers ce mec, ce n’était pas trop tôt. Si on peut réellement appeler ça des sanctions, parce qu’un mec pareil, ils auraient pu le virer directement. Ce n’est pas comme si c’était une vraie surprise qu’il est bizarre celui-là. Le mec est violent depuis le début du jeu, ce n’était pas une nouveauté. Mon regard suivait successivement Ezéquiel, puis une à une ses victimes pour se posé sur Tweedy. En ayant suivi leurs faits et gestes à tous, je connaissais déjà les affinités entre les candidats. Celle-ci n’était plus une « étrangère » pour le fou noir de peau. Exceptionnellement, je restais silencieuse à ma place, tandis que certains s’insurgeaient et allaient s’expliquer avec Ezéquiel. Je roulais des yeux : à quoi bon lui dire tout ça réellement, est-ce qu’il vous écoute vraiment ? J’étais certaine que non, d’où mon étrange silence. Je me levais en bousculant quelqu’un au passage, sans fourrer mon nez là-dedans. Si je m’en allais c’est que, évidement sans le savoir, je partageais les sentiments de Tweedy : je n’étais pas totalement pour la violence (oui oui), mais je n’étais pas totalement pour les violentes réprimandes des autres qui pouvaient bien parler au mur répondant au prénom d’Ezéquiel. Malgré ça, le black ne me fait et ne me fera jamais peur, même si ses mains venaient à se refermer sur mon cou.

J'espère que la raison de cette convocation exceptionnelle a un motif valable. En effet, je risquerais de plutôt mal prendre le fait qu'on m'ait extirpée de ma sieste pour une banale farce cupidionnienne. Ainsi donc, je rejoins le salon où bon nombre de candidats sont déjà installés. Visiblement, j'ai beaucoup trop traîné puisque à peine arrivée, la voix de l'angelot retentit dans la pièce. Ezéquiel aka le Führer a encore frappé. Et au sens propre du terme, cette fois-ci. L'annonce ne me surprend que très peu, sachant qu'au prime dernier, l'homme aux allures de tyran m'avait fichu une sacrée trouille. C'est limite si je n'ai pas rêvé de lui dévorant des petits enfants les nuits qui ont suivi notre malheureuse rencontre. Enfin, bref. Le verdict tombe, le monstre est nominé d'office. Je lance un regard au principal concerné avant de vite rebaisser les yeux. Dieu qu'il peut être effrayant. D'ailleurs, je n'ose même pas l'ouvrir. Sait-on jamais s'il décide de venir m'agresser en plein milieu de la salle.

La situation était compliquée. Pour Tweedy, en tout cas, elle l'était. Parce que la jeune femme était pour le moins outrée face à l'attitude d'Ezéquiel mais qu'elle ne parvenait pas à le voir comme un dangereux spécimen pour autant. C'était visiblement le cas de tous leurs camarades, qui lui tombaient dessus à bras raccourcis les uns après les autres, mais elle, ça n'était pas son genre. Bien sûr, savoir qu'Ezéquiel avait martyrisé Anabel et Laoise - deux candidates adorables qui ne méritaient absolument pas ça - et qu'il s'était en plus permis de menacer Swann - ce qui était tout aussi inadmissible - cela la faisait réagir, du moins intérieurement. Parce que ça n'était pas normal, tout simplement. Pour autant, elle ne jetait jamais la pierre à personne, elle n'en était pas capable. A ses yeux, Ezéquiel n'était peut être même pas conscient de la gravité de ses actes. Elle ne lui cherchait aucune excuse, elle tâchait simplement de le comprendre. Les autres, eux, se contentaient de cracher leur venin, de lui cracher à la figure ce qu'ils pensaient de lui, de ses actes. Okay, ils n'avaient pas tort et ils étaient en droit de trouver tout cela révoltant. Mais Tweedy, elle, tâchait de ne pas oublier qu'elle n'avait jusqu'ici jamais jugé Ezéquiel, et que même si de tels actes étaient honteux à ses yeux, ça ne justifiait pas qu'elle s'en prenne à lui maintenant. Ça ne lui ressemblerait pas. La jeune femme fut sortie de sa réflexion par l'intervention de Keelan. Elle poussa un mince soupire et haussa doucement les épaules. « Il ne m'a jamais paru dangereux » avoua-t-elle alors, en toute sincérité. Peut être bien qu'Ezéquiel avait maintes fois eu envie de la trucider, de faire de Tweedy un tapis de salle de bain, oui peut être bien. Mais elle, elle ne l'avait jamais senti comme ça. C'est tout. Andreas s'en mêla alors, et elle récidiva son soupire et, étrangement, son haussement d'épaules. « Je ... non, laisse tomber » articula-t-elle alors. Là, elle n'avait plus tellement envie de parler. Pas dans l'immédiat en tout cas. Ou pas à ces personnes, disons. Elle n'avait rien contre Keelan et Andreas, simplement, elle avait besoin de parler à quelqu'un d'autre à cet instant précis. Ainsi donc, Tweedy se leva du canapé. « Je vous laisse » fit-elle alors, commençant à marcher. Mais elle préféra se retourner vers eux avant de quitter la pièce, histoire d'éviter un malentendu. « Je vais rejoindre Finnick, je précise. » Oui parce que d'ici à ce qu'on pense qu'elle allait rejoindre Ezéquiel, histoire de prouver qu'elle était tout à fait suicidaire, il n'y avait sans doute pas loin. Bref, Tweedy quitta les lieux et tâcha de retrouver la trace de son partenaire. C'était encore de sa compagnie dont elle avait le plus besoin, à cet instant précis.

Je suis assez surprise d’entendre la blonde me proposer son aide pour acquérir quelques compétences d’auto-défense, mais passée la première stupéfaction je trouve ça logique. Après tout, n’a-t-elle pas traversée de nombreux pays en guerre ? Je lui souris avec reconnaissance, hochant la tête. « Volontiers, ça pourra toujours me servir j’imagine. » Parce que même si je n’aurais pas à m’en servir contre Ezéquiel, il est possible que l’occasion se présente à l’extérieur. Mon regard se tourne alors vers Jamie que je ne prends même pas la peine de réprimander. Parce que c’est mieux de se taire et de lui faire croire que nous approuvons silencieusement ses actes ? Je dérive ensuite vers Tweedy, dont j’ai apparemment capté correctement la réaction. Visiblement la jeune fille n’apprécie pas les mises en garde des candidats, témoignant pourtant de l’affection qu’ils lui portent. Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez elle ? Ce n’est pas parce qu’un type manque de discernement qu’il faut lui pardonner ses actes, mais Ezéquiel ne me paraît pas vraiment en manquer de toute manière. Il est juste complètement paumé, vide d’émotions, et si c’est le cas il n’avait pas à rejoindre une émission comme FAKE LOVER. Je me moque qu’il ait subi des maltraitances, des tortures, que son père et sa mère se soient fait tués devant ses yeux. Rien ne peut expliquer un tel comportement, RIEN. Et si elle n’est pas capable de percevoir le danger là où il est pourtant évident, il faudrait peut-être qu’elle se balade avec un garde du corps en permanence pour éviter les emmerdes. Elle décide finalement de quitter la pièce et euh . . . elle nous fait clairement comprendre qu’elle va s’envoyer en l’air avec Finnick, ou c’est moi qui me fais mes idées ? Moui, je crois que j’ai l’imagination débordante depuis le début de la semaine, mais il faut dire que ces deux là passent de plus en plus de temps ensemble et ça en devient intriguant. Mes yeux clairs reviennent finalement sur Sochanna, et je pose ma main sur sa cuisse pour la remercier une nouvelle fois. « Merci encore, vraiment. Je vais aller buzzer là, mais je serais partante pour un cours particulier la semaine prochaine, si tu veux bien. » Je lui adresse un sourire, lui faisant comprendre que je ne perds pas le nord pour autant, poursuivant ma chasse aux secrets malgré ce léger contretemps. En tout cas j’ai apprécié son intervention, et je crois qu’elle l’a bien compris.

Elle peut comprendre la peur. La peur est devenue une de ses compagnes. Une amie de longue date dont la présence ne la dérange plus. Elle a apprit à la maîtriser, la juguler. Son sang froid lui a permis de survivre, de se tirer de situations délicates. « Volontiers, ça pourra toujours me servir j’imagine. » Savoir se défendre est un atout. Un grand atout. Surtout à notre époque. Pourtant elle ne s'était jamais sentie obligée d'apprendre avant son retour en Irlande. Tout avait changé pour elle à son retour. Elle s'était sentie vulnérable. Elle avait reprit pied grâce à ces cour suivis quotidiennement. « Merci encore, vraiment. Je vais aller buzzer là, mais je serais partante pour un cours particulier la semaine prochaine, si tu veux bien. » . La jeune femme recouvre la main de sa "cavalière" de la sienne une fraction de seconde. "Bien sur. Va donc buzzer cocotte. J'espère que je ne suis pas ta victime... sinon je ne retiendrais pas mes coups." Se moque t-elle.

L'annonce de Cupidon concerne le colosse noir, Ezéquiel qui est sanctionné pour avoir proférer des menaces, des injures à des candidates du château. Ce qui a franchement énervé Malo, c'est le fait qu'il est osé toucher sa partenaire. Il déteste qu'on porte la main sur une femme ou qu'on fait acte de violence envers celle-ci. Il n'a pas encore digéré le coup bas de Andreas du Dimanche dernier que la production rajoute une couche avec cette révélation. Cette fois-ci, c'est Ezéquiel qui en paie les frais. Sa mâchoire se durcit. Il porte un regard noir sur l'écran devant lui. Il a été puni en étant nominé d'office. Il regarde ensuite Laoise qui est à côté de lui. Il passe un bras protecteur autour de ses épaules frêles et demande d'un air inquiet : - Pourquoi tu ne m'as rien dis ? Il ne t'as pas blessé, j'espère ? De ses doigts, il caresse avec douceur le menton de la jeune femme.

Alors que les hauts parleurs résonnent dans le château et que la si mélodieuse voix de Cupidon se fait entendre, je suis sur le trône en train de parachuter quelques petits nègres. Évidemment, je ne peux pas me presser pour sortir des toilettes. Je fais ce que j’ai à faire. Donc il est évident que je me rends un peu en retard dans le salon où le chérubin à une chose de la plus haute importance à nous annoncer. Je dois avouer être curieux. Je ne sais absolument pas à quoi m’attendre. J’imagine que c’est une mauvaise nouvelle. Non. Pas vraiment. Pas pour moi en tout cas. Je ne m’attendais vraiment pas à ça. Ezequiel est donc du genre violent. Moi si j’étais la prod’, j’aurai exclu le candidat immédiatement de l’aventure. Le black montre évidemment le mauvais exemple. Je ne peux absolument pas cautionner ce genre de comportement. « Pff. On vit dans un monde de taré. » Ouai, j’ai traité le candidat de taré et je l’assume. Je ne le connais pas et n’ai pas envie de le connaître. Néanmoins, j’ai vraiment envie de le buzzer. Ça me démange. J’avais deux pistes à son sujet et la deuxième semble être la bonne. Raaaah. Vite, de l’argent. JE VEUX BUZZER.