Les habitants ont été conduit dans des préfabriqué installé légèrement à l'écart du village. Ils sont arrivés sur les lieux les yeux bandés et n'ont donc rien vu du décor qui allait les accueillir. Un agent de sécurité les a fait sortir de leur loge et les a conduit à une petit voiturette de golf. C'est là qu'ils rencontreront leur partenaire. Il les conduira ensuite jusqu'à la place du village dans cette voiture, sur place, ils ont fait leur entrés dans le nid d'amour. Sur place, des guirlandes à fanions, celles que l'ont met pour fêter la fête nationale ont été étendu dans les arbres. Des tables provenant de la cantine ont été installé, un buffet y a été placé. Des bonbons, des apéritifs, des brochettes de fruits ... Et des pommes d'amour, s'il vous plait. Du côté des boissons, vous pourrez retrouver du champagne comme différents jus de fruits et sodas. Sur la table, exit le côté Kermesse municipale puisque des pétales de roses et autres ballons de baudruches en forme de coeur ont été installés ici et là. La température avoisine les vingt-cinq degrés, chacun pourra porter ce qu'il souhaite...


fonctionnement hj : lorsque votre présentation est postée au prime, vous devez écrire votre entrée dans la maison en répondant à ce sujet-ci. si vous avez été absent durant le temps de votre passage, faites comme si vous étiez déjà arrivés. ce sujet restera ouvert tout au long de la semaine.

Qu’elle ne me fasse pas directement chier cette pétasse péroxydée avec sa bonbonne de laque à deux francs qu’elle a été chercher chez monoprix parce que ce truc ne touchera certainement pas mes cheveux. Je lui lance un regard noir, mais grande vraiment noir mais elle s’approche encore « Non mais non ne me touche pas ! » Je fais en attrapant sa bonbonne, là-dessus je la pose sur la table sans délicatesse et enfile un pantalon noir qu’elle m’a filé avec une… UNE CHEMISE ? Et quoi un bête t-shirt c’était trop demandé ? Non attendez je dois être classe parce que je passe à la télévision. Ok, je la prend sa chemise, je l’enfile, je retrousse les manches et j’enfile ma veste noire par-dessus, ouais comme ça ça le fait. Je passe mes doigts dans mes tifs qu’elle vient de coiffer, elle s’énerve, je proteste encore plus et finalement comme elle le dit si bien « c’est ma gueule, c’est mon problème » alors je sors de là et entre dans une petite voiture de golf avec une magnifique blonde (et oui, déjà, ils savent accueillir sur Fake Lover). « Salut. T’es quoi au juste, ma partenaire ou une assistante ? » Bref, à la limite on s’en fou. « Jared. » Je fais finalement puisque manifestement, cette fille met trois ans à répondre.

J'avais besoin d'air. Alors pour contraster à ce besoin, avais simplement fourré cette clope entre mes lèvres, niquant un peu plus mes poumons. J'm'en foutais, fallait bien mourir de quelque chose, n'est ce pas ? Et qu'est ce que j'me fais chier, dans cette voiture, cheveux aux vents, niquant de ce fait toutes préparations des coiffeuses. Ils n'avaient aucun respect pour le travail des autres, mais ce n'était pas bien étonnant. Y'a une femme à mes côtés, elle a pas l'air très maligne, mais semble plutôt jolie, donc je suppose qu'un côté compense l'autre. Rien à foutre. De toute façon, je ne comptais pas lui parler. Enfin pas tout de suite du moins. Je dégaine une nouvelle clope, saisis mon briquet, et sacrilège, plus de feu. Un coup, deux coups, trois coups, quatre coups. Je m'enerve, et blasé, fini par le lancer à travers la fenêtre, tenté que l'on puisse nommé cela comme tel. Quelques minutes auparavant, on m'avait proposé tout un tas de tenues toutes plus extravagantes les unes que les autres, comme si le fait de porter des tatouages faisait de vous un phénomène de foire. Et hors de question de passer pour un énième clown dans cette aventure, ouais, j'partais du principe que certains s'en chargeraient à ma place. Alors, j'avais testé la simplicité, j'l'avais apprivoisé même, et ce depuis quelques années déjà. Je pouvais bien ressembler à un clodo', ça aussi, j'en avais rien à foutre. De toute façon j'ai plus d'feu, je suis sur les nerfs, c'est comme ça que ça marche. Je jette un oeil à ma partenaire, tenté qu'on puisse également l'appelé comme ça, reporte mon regard devant moi, hésitant. Vous croyez qu'elle fume celle la ? Allez gars, lance toi. « Hep, toi. » ouais, c'était une salutation comme une autre, n'est ce pas ? « T'as du feu ? » Salut, moi c'est Lulu, j'suis aussi facile à ouvrir qu'une huitre encore vivante, enchanté. Ah et on arrive. Y'a une meuf avec des cheveux fluos. Putain. Mais qui suis-je pour juger, après tout. « J'sens qu'on va avoir besoin d'un verre. » sussurrais-je à ma partenaire, tout en quittant la voiture. Ou bien deux.

« Et toi, mon partenaire ou la réincarnation d'Elvis Presley ? J'ai un doute. » Et donc c’est maintenant que je suis censé rire ou pas du tout ? Y’a pas moyen d’avoir un panneau pour ce genre de situation, ils disent au public quand applaudir mais pas quand il faut rire ? Emission en carton, va. « Je peux essayer de faire un ‘Hey baby’ en prenant sa voix si tu veux mais franchement je pense que tu ne veux pas voir ça. » Oh non, croyez moi, elle ne veut pas voir ça et les téléspectateurs non plus d’ailleurs, après tout on est filmé. « Tu connais la fille de Bruce Willis et Demi Moore ? Je m'appelle comme elle. » Bah non je ne connais pas les mioches des stars, merci. « Ok, tu seras donc Rosie, désormais et je refuse toutes réclamations au service des prénoms, c’est trop tard, c’est coulé dans le bêton, tu t’appelles Rosie. » Rien à voir avec la couleur de ses cheveux. Finalement on descend de la voiture et là je remarque qu’elle est pied nus là où moi je porte des sortes de baskets hyper confortables. « T’as refusé les haut talons façon pétasse de la production où ils ont juste oublié ? » Je demande en arquant un sourcil. Je suis sur qu’elle les aime, les hauts talons façon pétasse. Donc ils ont oublié. « T'as quel âge ? Enfin, à la limite je m'en doigte mais je veux savoir si je peux t'appeler mon petit. » Elle s’en doigte… Charmant. Très jolie expression, je suis même sur le point de lui rétorquer qu’elle peut utiliser mon doigt si elle veut mais là je me souviens que y’a pas de ‘interdit au moins de 18 ans’ sur cette émission donc je ferme ma gueule. « 22 ans. Et toi, petite ? » Moi je me permets de l’apeller comme ça parce que de toute manière elle fait bien 10 voire 15 centimètres de moins que moi, j’suis grand. Là-dessus je vois d’autres candidats arrivé. Un autre tatoué, cool, un brune banale… Cool ? Mouais aller on verra et encore d’autres. Et bien ! « Eh, Leto ! Tu viens ? » Y’a moyen qu’elle me compare à ce type ? Bon remarque il est pas mal canon dans la pub que je vois souvent à la télé pour… Je ne sais plus quelle marque… Soit. Donc ça va, y’a pire comme insulte. Je la suis près du buffet et prends un truc à boire pour moi et pour elle, que je lui tends. « Je suis sympa aujourd’hui, mais c’est pas sur que je te file à boire tous les jours hein. » Autant la prévenir.

Le branle-bas de combat est terrible dans le coin. Des gens courent à droite et à gauche, afin que tout soit prêt dans les temps, et que le planning soit respectée à la lettre. La maquilleuse fait les dernières retouches sur mon maquillage, puis s’éloigne, me laissant entre les mains d’un technicien qui s’affaire à me montrer comment fonctionne ce micro que j’aurai branché sur moi à longueur de journée. Quelques petites explications de dernières minutes, et voilà qu’on m’escorte jusqu’à une voiturette, où m’attend ce qui semble être mon partenaire. Je me force à lui sourire, mais mon visage est crispé. Je suis stressée. Mais ce n’est pas tant ça mon problème. Non. C’est ma tenue, le souci dans cette histoire. Je suis pas très à l’aise avec toute cette transparence, le fait que l’on voit mon ventre, et ma poitrine, qui est mis en valeur. Mes bras vont rester croisés toute la soirée, je le sens. Le seul moyen qui me vient à l’esprit pour contourner cette contrariété. J’aurai dû m’obstiner et choisir ma robe moi-même, mais j’ai cru, à tort, que les stylistes respecteraient mes goûts. Haha, la bonne blague. Je ris jaune, maintenant. Je tente un regard vers mon voisin alors que la voiture roule sur le bitume. Mes cheveux fraichement coiffés en prennent plein la gueule. Tout se passe très bien, j’adore. Vraiment. Je suis aux anges. Sur mon visage, mon sourire s’est figé, et je compte bien le laisser en place jusqu’à je commence à en avoir mal aux joues. Faire bonne figure, c’est ce qui importe à l’instant, je dois focusé sur ça, et seulement ça. « Je peux savoir ton nom ? » que je lui demande, afin de briser la glace. Oubliant, au passage, de me présenter moi-même. Pas le temps de discuter d’avantage, nous voilà enfin arriver à destination. Je déglutis difficilement. Ai-je vraiment envie de me jeter dans le fosse aux lions ? Il est un peu tard pour que je me pose cette question.

Putain. et en plus il m'reste qu'une clope. Vous croyez qu'ils les livrent sur commandes ou quoi ? JE serais bien tenté d'aller parler aux deux rigolos là, celui avec sa bouille de troll et l'autre avec ses mèches incendiaires, sauf que ouais. J'en ai pas envie, quoi. Donc je me contente de ranger ma clope, à défaut de pouvoir fumer, au moins, je pourrai boire, ce qui en soit, est un avantage non négligeable. Je toise de haut en bas ma partenaire, sans aucune gêne, peut-être juste pour devenir familier avec son physique. Elle aussi a une bouille de gosse, on s'croirait en primaire. Mais ça va, je n'étais pas réellement à plaindre. Toujours est-il qu'elle a l'air aussi enchanté que moi de se trouver dans ce trou à rats. Parce que des faces de rongeurs, c'est bien ce qu'il y avait pour l'instant. Ne prenez pas ça comme une critique, j'en ai moi même adopté un, cependant j'l'ai mis en cage, c'est ce que l'on fait avec les animaux, d'ordinaire. Bien que Cupidon semble décidé à laisser ceux ci dans la nature. Donc inutile de s'approcher, la dernière chose que je veux attraper, c'est bel et bien la peste. « Contente de te l'entendre dire. » glissa la jeune femme, d'un air complètement paumé, avant de reprendre « En espérant qu'il y ait de la vodka dans le champagne. » oh du champagne, il y en aurait. Vous savez, ce champagne bon marché. Parce que ouais, ils ont dépensé des fortunes pour ces lieux, alors 'fallait bien faire quelques économies. « Après toi. » dis-je en lui libérant le passage tout en lui indiquant le chemin à suivre, chose stupide puisque le buffet ne se tenait qu'à quelques pas. Mais lorsque l'exaspération croise la dépendance, mes actions ne sont plus qu'un enchainement de gestes incontrôlés. Machinalement, je lui sers une coupe, muet, le regard sérieux, rêveur avant de finalement me raccrocher au sien. « Tiens. » parce qu'en plus, elle allait vite comprendre que j'avais beaucoup de conversation. « Je me suis fait une réflexion. » hum, hum, intéressant, dis nous en plus. « La première soirée, c'est comme un stage d'observation. » je porte ma coupe à mes lèvres, avale, et la rabaisse « D'abord tu analyses, puis tu te fonds dans la masse ou te mets à l'extérieur. Enfin, tu pratiques. Et tu vois si un tel te correspond, dans le cas contraire, tu le rayes mentalement. Voire physiquement. »

Je soupire comme un bœuf en chaleur et après trois heures d'endurance depuis cinq minutes mais la nénette pseudo coiffeuse qui continue à planter ses ongles manucurés en pointes dans ma tignasses – et mon crâne qui plus est – n'a pas l'air de comprendre. Je boue intérieurement et finalement, comme le messie, le sauveur, un technicien la prie de se « grouiller les miches parce qu'on est à la bourre ». Mais moi, je n'ai plus envie d'attendre, je me lève, je la bouscule, je lui fait mon regard scarface et je pars sans un mot, mon costume lissé comme si j'étais un enfant sage. Douce utopie. Je saute dans la voiture qui doit nous emmener sur le plateau et attend ma partenaire qui ne.. « Putain sympa la robe, tu vas t'habiller comme ça tous les jours ? Non parce que si c'est le cas, hallelujah la prod, vous venez de me faire un cadeau en or là ! » je lève les bras au ciel en exagérant un peu beaucoup et je reprends mon sérieux. Elle n'a pas l'air dans son assiette, j'ai peur qu'elle me gerbe dessus ou qu'elle fasse dans son string – en hypothéquant qu'elle en ait un. Du coup, comme si elle menait la danse, je ferme un peu mon clapet et je souris, comme un niais, la coupe en brosse – je hais définitivement les coiffeuses de cette émission ou alors, ils m'ont juste refilé la pire – et j'attends. Jusqu'à ce qu'elle brise la glace. J'hausse un sourcil. J'ai envie de tenter une blague mais j'ai peur qu'elle fonde en larmes. « Arès, et toi joli cœur ? » je peux pas m'en empêché, j'ai toujours été comme ça. Il faut toujours que j'en fasse trop, que je parle trop et trop fort. J'ai juste le temps d'écouter sa réponse que déjà on nous jarte sur la place du village. J'en prends plein la gueule tellement c'est beau. Et pourtant, dieu (ou Zeus, aha) seul sait combien je suis difficile. J'affiche un sourire à la fois timide et assuré et je m'avance aux côtés de ma partenaire jusqu'au banquet. Au fond, c'est la chose qui m'a de suite tapé dans l'oeil. J'attrape deux verres de champagne et je lui en tends un, il parraît que ça fait galant. «  A la nôtre. » je chantonne d'une voix rauque et mielleuse, excité par cette nouvelle aventure, bien différente de celles que j'ai pu vivre jusqu'ici.